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Catégorie : Без рубрики

8 MARS 2025 :  Pour une écologie intersectionnelle

Publié sur 07.03.202519.04.2025 par Debora Paolini

Chaque année, l’équipe CELL participe à la marche féministe du 8 mars (appelée Fraestreik en luxembourgeois, ce qui signifie : grève des femmes) organisée par le JIF (Journée Internationale des Femmes) au Luxembourg. La réflexion et l’engagement féministe font partie intégrante des valeurs de CELL. L’année dernière, nous avions publié à cette occasion un article sur l’écoféminisme : « Ni les femmes, ni la planète ne sont des territoires de conquête ». Depuis trois ans maintenant, les femmes de l’équipe ne travaillent pas le 8 mars, en solidarité avec toutes les femmes du monde victimes des mécanismes de domination. Le but ? Construire la sororité, créer des relations bienveillantes envers soi, les autres et la planète. 

 

Le pouvoir des images

Je me souviens distinctement du jour où j’ai compris le concept d’intersectionnalité. Ce n’était pas un lisant une définition du mot. C’était lors d’une exposition sur le genre au BOZAR à Bruxelles[1]. Je suis tombée nez à nez avec une photo de Zanele Muholi intitulée “Miss Lesbian”. La photo représente l’artiste, vêtu·e d’un justaucorps de Miss et perché·e sur des talons aiguille, posant devant l’objectif, les mains sur les hanches, le regard fier. L’arrière-plan, lui, contraste avec ce portrait vernis. Il révèle un fond noir délavé, une moquette sale, une chaise de bureau cassée. Passée autour de son corps en bandoulière, son écharpe de Miss affiche : BLACK LESBIAN. 

Femme, noire, lesbienne : triple peine. Quadruple même, puisque l’artiste vient d’un milieu défavorisé d’Afrique du Sud. Quintuple même, puisqu’iel s’identifie en fait comme non-binaire. Quintuple peine dans une société où ces identités ou appartenances sont le plus souvent discriminées, dominées et maltraitées.

Grâce à cette photo, j’avais compris l’intersectionnalité bien avant d’entendre parler du mot : il est possible de vivre non pas une (comme moi), ni deux, mais plusieurs voire de multiples discriminations à la fois.

 

Vers une écologie intersectionnelle

Mais pourquoi je vous parle d’intersectionnalité sur le blog de CELL, une association écologiste ? Et puis c’est quoi exactement l’intersectionnalité ?

Selon le Larousse, l’intersectionnalité est la “prise en compte du cumul de plusieurs facteurs d’inégalité ou de discrimination”. C’est une notion employée en sociologie et en réflexion politique, qui désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de domination ou de discrimination dans une société. Ainsi, dans l’exemple d’une personne appartenant à une minorité ethnique et issue d’un milieu pauvre, celle-ci pourra être à la fois victime de racisme et de mépris de classe. Le terme a été proposé par l’universitaire afroféministe américaine Kimberlé Williams Crenshaw en 1989 pour parler spécifiquement de l’intersection entre le sexisme et le racisme subis par les femmes afro-américaines.

Mais quel est le rapport avec l’écologie ?

De nombreux penseurs, comme Murray Bookchin (écologie sociale), Carolyn Merchant (écologie féministe) ou encore Leah Thomas (écologie intersectionnelle), ont montré que l’oppression des groupes humains (femmes, peuples autochtones, classes populaires…) et la destruction de l’environnement sont souvent le résultat des mêmes structures économiques et idéologiques. Selon elleux, le lien entre la domination des êtres humains et celle de la nature repose sur une logique commune : un système de pouvoir basé sur l’exploitation et la domination.

Depuis des siècles, la pensée occidentale a établi des oppositions rigides : humain vs. nature, homme vs. femme, civilisation vs. “sauvagerie”. Ces dichotomies ont servi à justifier l’exploitation : l’humain s’est positionné au-dessus de la nature, tout comme certaines catégories d’humains (les élites, les hommes, les colonisateurs) se sont positionnées au-dessus des autres. Le capitalisme a accentué cette dynamique, en transformant non seulement la nature, mais aussi certains humains en ressources exploitables pour le profit. La colonisation a soumis des peuples entiers à l’exploitation, en les assimilant à une nature sauvage à dominer. L’industrialisation et l’extractivisme à outrance ont accéléré la destruction des écosystèmes. 

Dans son livre The Intersectional Environmentalist[2], Leah Thomas développe une vision de l’écologie qui prend en compte les questions de justice sociale. Elle critique l’approche traditionnelle de l’environnementalisme, souvent centrée sur la nature sans prendre en compte les inégalités systémiques qui affectent différemment les communautés marginalisées. 

 

Le lien entre justice sociale et environnementale 

Des courants comme l’écoféminisme montrent comment la domination de la nature et des femmes sont liées : l’exploitation des corps féminins (comme ressources reproductives) et celle de la Terre (comme ressources économiques) reposent sur des logiques similaires de contrôle. L’écologie intersectionnelle va plus loin, en intégrant les oppressions de classe et de race : les populations marginalisées subissent plus fortement les conséquences de la dégradation de l’environnement.  

Un exemple flagrant parmi d’autres de cette discrimination fut, en 2005, les conséquence dévastatrices de l’ouragan Katrina qui a frappé le Sud de la Louisiane aux Etats-Unis. Lorsque l’ouragan a frappé la Nouvelle-Orléans, il a provoqué des inondations massives et la mort de plus de 1 800 personnes. Or, ce sont les communautés les plus pauvres et majoritairement afro-américaines qui ont été les plus touchées. Infrastructure insuffisante (les quartiers les plus vulnérables étaient souvent situés en zones basses, avec des digues mal entretenues), manque de moyens d’évacuation (beaucoup de résidents n’avaient pas de voiture ni de ressources financières pour fuir la ville, contrairement aux populations plus aisées qui ont pu quitter les lieux à temps). Mais aussi, et cela est inadmissible, une réponse gouvernementale inégale : Les secours ont mis plusieurs jours à arriver dans les quartiers pauvres qui étaient pourtant les plus touchés, révélant un traitement différencié des populations selon leur classe sociale et leur couleur de peau. 

Ce cas n’est pas isolé, et s’inscrit dans un contexte plus large d’injustice environnementale, où les communautés marginalisées vivent souvent dans des zones à risque, subissent plus intensément la pollution (usines, décharges toxiques situées près des quartiers pauvres) et ont moins d’accès aux ressources pour se protéger des catastrophes écologiques. Sur ce sujet, lire le livre essentiel « Pour une Écologie pirate » de Fatima Ouassak[3] qui décrit la situation dans les banlieues parisiennes. 

 

Vers un changement de paradigme 

La domination des humains entre eux et celle de la nature sont profondément liées par une logique d’exploitation systémique. Remettre en question cette vision, c’est non seulement œuvrer pour la justice sociale, mais aussi pour une relation plus respectueuse avec la planète. C’est ce que nous nous efforçons de faire chez CELL. Notre défi est de passer d’un modèle de société fondé sur l’exploitation et la domination, à un modèle basé sur le respect, la réciprocité et l’interdépendance. Un monde où l’humain se considère comme partie intégrante des écosystèmes, plutôt que maître de ceux-ci.

Cette année, face à la montée du fascisme, de nombreuses voix s’élèvent pour faire de ce 8 mars la réunion de tous les engagements pour les droits sociaux : féministes, mais aussi défenseurs et défenseuses des communautés LGBTQIA+, antiracistes, anti-validistes… et bien sûr toustes les amoureux·ses de la nature. (Est-il utile de rappeler que les régimes fascistes comme celui de Trump aux Etats-Unis s’attaquent en premier lieu aux droits des femmes, des minorités et de la nature ?)

Alors, que vous soyez inquiêt·e·s face aux discriminations, au changement climatique ou à la montée du fascisme, rendez-vous ce samedi 8 mars pour la Marche Féministe. 


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Le Luxembourg lance son premier événement pour financer les projets citoyens à impact social local

Publié sur 27.02.2025 par moloko

La House of Startups, habituellement dédiée aux investissements à grande échelle, a accueilli un événement centré sur le financement des projets locaux à impact social et environnemental. Le Cercle des partenaires, organisé mardi par Boost Lokal Lëtzebuerg – un projet de CELL asbl, a réuni quarante acteurs clés du Luxembourg, avec pour objectif de créer un dialogue entre les initiatives sociales menées par les citoyens et les partenaires financiers. L’événement a facilité la découverte de solutions de financement
adaptées aux besoins spécifiques des projets locaux, grâce à des sessions de speed-dating entre les porteurs de projets et les investisseurs.

Une gamme diversifiée de projets locaux
Douze projets ont présenté leurs idées, couvrant une large gamme de thèmes, allant de la création de cafés communautaires à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Des groupes de citoyens, des associations à but non lucratif (ASBL) et des entreprises à impact social (SIS) étaient tous représentés. Ce qu’ils ont en commun, c’est l’objectif d’avoir un impact local, quel que soit leur stade de développement. «J’ai eu l’opportunité de présenter mon idée, en partageant la passion derrière le café et sa mission de créer un espace accueillant et inclusif pour que les habitants puissent se connecter et collaborer. Ce qui a rendu cela
encore plus excitant, c’était la chance de rencontrer d’autres entreprises sociales et leurs fondateurs. Il y avait une énergie tellement inspirante dans la pièce », a partagé Shainika Murthy, membre du groupe Community Café créé grâce à Boost Lokal Lëtzebuerg.

Divers partenaires financiers soutenant la transition sociale et écologique
Des partenaires tels que LEADER, Duerfentwécklung, Œuvre Nationale, Interreg Grande Région, Microlux, etika, eticrowd, ORASI Advisory et Innpact ont participé, offrant leur soutien. L’événement a permis aux projets d’explorer des options de financement adaptées à leurs besoins spécifiques, tout en établissant des connexions directes avec des partenaires engagés, tant du secteur public que privé.

Un grand succès pour la transition locale
Cet événement inaugural a suscité un grand enthousiasme parmi les participants et a démontré l’intérêt croissant pour les projets à impact local, tout en soulignant l’importance de soutenir des solutions collectives. Il a constitué une occasion précieuse pour les projets de se faire connaître et d’explorer les possibilités de financement pour leur développement.

Prochaines étapes
Cette rencontre faisait partie de la phase de soutien de Boost Lokal Lëtzebuerg, qui a récemment terminé ses activités dans l’ouest du Luxembourg et s’étend désormais vers l’est. Le projet continuera d’organiser des événements à travers le pays pour soutenir les initiatives locales. Le prochain événement se tiendra en mars dans l’est du Luxembourg, où les solutions locales continueront d’être mises en avant. Dans le cadre de sa mission, et en alignement avec la mission globale de CELL, Boost Lokal continuera à rassembler les citoyens pour identifier les défis locaux, développer des solutions collectives, et permettre la transition écologique et sociale en soutenant la création et la croissance de projets sociaux à impact positif.

 

Debora Paolini

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CELL launches Luxembourg 2nd edition of Community Climate Coaches training

Publié sur 28.11.202428.11.2024 par
CELL launches Luxembourg 2nd edition of Community Climate Coaches training

The second edition of CELL’s training for community climate coaches kicked off in early November, bringing together a diverse group of 20 participants from various backgrounds. Conducted in English, the CCC program has attracted an international crowd motivated to engage themselves in community-driven climate action in Luxembourg. The training follows the framework of the Two Waves of Change and the Six Phases of the Resilience Pathway covering approximately 28 hours of theoretical knowledge, interactive live discussions, and hands-on group exercises designed to foster collaboration and regenerative thinking. To support participants during and beyond the training, CELL offers through its portal BiBe access to a digital community platform and opportunities to establish communities of practice with a European practitioner’s network.

The Training is designed to empower participants to implement impactful local climate initiatives in Luxembourg, creating a ripple effect for ecological and social transition. CCC isn’t just a training—it’s a launchpad for transformative community action and inspire action at the local level!

Discover more: https://communitiesforfuture.org/community-climate-coaches/

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The catalan Iltir festival: a democratic evolution of ruralities

Publié sur 24.10.202424.10.2024 par
ILTIR – « alpec » of democratic evolution of ruralities Regenerating communities
We had the opportunity to represent CELL at the Iltir festival, organized by our Catalan sister organization, Resilience Earth. « Iltir » means « community » in the ancient Iber language. This event is similar to the Transition Days but rooted in the enchanting and magical La Garrotxa region. It brings together local communities, as well as local and regional politicians, to explore themes of sustainability and democracy. The setting, rich in culture and natural beauty, served as an inspiring backdrop for meaningful dialogue and collaboration.

The main focus of the 3 days event was democracy, regeneration and bioregion. Many dialogues, workshops took place bringing together experts and practitioners with the main objective to shed light on the different topics, learn from each other, cross-polinise and deconstruct preconceptions in order to strengthen local democracy. The gathering was attended by many different people with a deep commitment to democracy, local and community governance as well as a bioregional perspective.

A meeting full of purpose, roots and hope, among many key ingredients to catalyse the process of regeneration of villages, valleys, mountains and rivers from ruralities. More than 2,000 people from diverse villages attended the meeting, more than 40 presentations, 10 workshop participants, 80 volunteers, 40 artists.

During the event, CELL co-hosted a workshop on the European Green Deal and climate assemblies, discussing how these processes can be adapted to enhance citizen participation. The exchange was very fruitful and we are excited about the next steps and further collaborations. We felt very honored and privileged to be present at this inspiring Iltir, it gave as food for thought and action about community.

Thank you Resielience Earth!

Find out all the pictures of the event here.

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